Comment choisir sa montre
Le monde de l’horlogerie est si vaste que personne ne pourra vous reprocher de vous y perdre. Des différents types de mécanismes, à la forme des cadrans, en passant par la matière des bracelets ou l’esthétique pure, de nombreux critères interviennent dans la difficile quête de la montre parfaite. Voici quelques conseils pour vous guider dans ce grand et beau jeu de piste.
Montre à mouvement mécanique ou à quartz
La montre mécanique
Le fonctionnement de la montre mécanique est assuré par les pièces qui la composent, chacun de leur mouvement étant strictement lié à celui des autres. Au cœur de ce mécanisme « naturel », une centaine de petits éléments s’activent ensemble, dont les principaux sont le ressort, le rouage, l’échappement, le balancier, la tige de remontoir et le rotor.
Dans les rouages et sur le balancier d’une montre mécanique il y a de nombreux rubis présents. Ils servent à limiter les frottements au sein du mouvement d’une montre mécanique, et donc les rubis leur assurent un bon fonctionnement et une bonne fiabilité dans le temps. Le rubis est choisi pour être au cœur du mécanisme de ces montres car c’est la pierre la plus solide et dure après le diamant. Les rubis utilisés dans ces montres sont toutefois des rubis de synthèses, ils ont les mêmes propriétés que les rubis mais ils sont produits par l’homme. Ce n’est pas parce qu’une montre mécanique possède de nombreux rubis qu’elle sera nécessairement plus chère, par contre, plus le mouvement de votre montre mécanique possède de rubis, plus le mouvement est complexe et fiable.
Premières montres à avoir embrassé les poignets, ces dernières séduisent les amateurs d’horlogerie grâce à leur histoire, mais aussi à l’esthétisme de leurs rouages de plus en plus visibles au travers des cadrans. Côté avantages, outre le prestige de la tradition et de l’artisanat, ces montres ont une longue durée de vie si elles sont bien entretenues et ne nécessitent pas de pile mais se remonte. L’entretien en question est néanmoins plus délicat que celui d’une montre à quartz, ce dernier étant lié au fonctionnement des multiples pièces à l’origine du mécanisme.
Manuelle ou automatique ?
Si vous avez choisi une montre mécanique, il reste un deuxième choix à faire : automatique ou manuelle ?
Une montre mécanique doit être remontée pour fonctionner : il faut retendre le ressort qui anime le mouvement. Pour cela deux solutions :
Le remontage manuel : il faut tourner la couronne de la montre d’une trentaine de tours tous les jours.
Le remontage automatique : les montres mécaniques portent l’appellation automatique quand le mouvement du poignet permet d’armer le ressort moteur la masse oscillante bouge grâce au mouvement du porteur. Sa rotation fait tourner des roues et tend le ressort.
3 choses à savoir sur les montres mécaniques automatiques :
Une montre automatique s’arrête au bout de quelques jours si elle n’est pas portée, ou pas suffisamment en mouvement donc si vous avez plusieurs montres et que vous alternez, il se peut que le mouvement automatique de votre montre soit arrêté lorsque vous la reprendrez. Dans ce cas il faut remonter manuellement sa montre automatique, et le faire une fois par semaine si elle est portée au quotidien.
Le système de remontage automatique impose une surépaisseur à la montre.
Une montre automatique demande plus de soin et d’attention, liés à la conception de son mécanisme, fait de plusieurs pièces imbriquées les unes aux autres. Les chocs violents, les vibrations peuvent donc dérégler les mécanismes
La montre à quartz
Contrairement à sa concurrente mécanique, la montre à quartz nécessite l’intervention d’une pile pour fonctionner. Activée par une fine lamelle de quartz sous l’impulsion de l’électricité fournie par la pile en question, cette montre peut se présenter sous forme analogique avec des aiguilles, ou sous forme digitale.
Plus précises que les montres mécaniques, elles ne nécessitent d’autre entretien que le changement de pile, tous les deux ans environ. Parce qu’elles font appel à des composants électroniques, leur durée de vie reste moins longue que celle de leurs concurrentes. Etroitement liées à la technologie, les montres à quartz ont également l’avantage de posséder une multitude de propriétés. Elles ont ainsi la cote auprès des sportifs, qui trouvent leur bonheur dans la lecture aisée apportée par le digital, les chronomètres et autres fonctionnalités additionnelles.
Quelle précision ?
Suivant les catégories de mouvement, chaque type de mécanisme a une tolérance de fonctionnement :
Mécanique manuelle : 5 à 30 secondes de décalage par jour
Mécanique automatique : plus ou moins 1 à 2 minutes de décalage par semaine
Quartz : 20 secondes de décalage par mois en plus ou moins
Au-delà de ces amplitudes, le mécanisme de votre montre a besoin d’un réglage, voire d’une révision.
Montres Suisse, Japonaise ou Française
Les montres Suisses
Les montres Suisses sont les plus réputées du monde, et pour cause. Leur précision, leur résistance, la qualité de leurs mécanismes, celle de leurs composants, leur durée de vie… Tous ces critères ont fait leurs preuves. Parce qu’il est unique, le prestige de la montre helvète se cache aujourd’hui sous le label « Swiss Made », qui exige des fabricants de respecter des critères stricts de qualité et de provenance. Une rigueur qui se ressent sans surprise dans le prix des montres, plus onéreuses que la moyenne.
Les montres Japonaises
Si l’horlogerie japonaise n’a pas la réputation de sa consœur Suisse, celle-là est souvent sous-estimée. Elle est en effet particulièrement au point sur le mouvement à quartz, dont elle ne cesse de développer la technologie. Ainsi, si les montres Japonaises sont généralement classées dans des gammes plus basses du fait de chaînes de production moins liées au prestige et à l’artisanat, leurs mécanismes sont généralement sans faille, et connus des amateurs pour leur qualité et leur précision.
Les montres Françaises
Dans l’hexagone, la Franche-Comté et les entreprises bisontines ont gardé le monopole du savoir-faire bleu-blanc-rouge. Celui-ci se traduit par une philosophie de l’artisanat réputée, la majorité des grandes marques de montres françaises comptant sur une conception et un assemblage fabriqué en France. Ainsi, si les mouvements horlogers proviennent généralement de Suisse (la France n’ayant pas la possibilité de les produire complètement), les marques hexagonales participent elles-mêmes à la qualité de leurs garde-temps en les confiant à un grand savoir-faire de tradition.
Le bracelet
Le bracelet de montre en cuir
Bracelet classique par excellence, il se décline sous plusieurs cuirs, de l’agneau, à l’autruche, en passant par les cuirs de veau ou de vachette. Si vous optez pour un bracelet de montre en cuir, mettez un point d’honneur à choisir du cuir de qualité, souple de préférence pour éviter les marques et optimiser le confort. Transpiration et frottements seront également moins présents.
Le bracelet de montre métallique
Constitué d’un mécanisme plus complexe que le bracelet en cuir, généralement composé de maillons, le bracelet métallique se doit d’être choisi de bonne qualité pour résister aux chocs et à l’usure du temps. Selon le métal choisi, attention également aux rayures : un bracelet métallique nécessitera une attention particulière.
Le bracelet de montre en silicone
Très tendance aujourd’hui, plus « sport » que ses confrères, le bracelet de montre en silicone ou en matière plastique a peu à peu quitté les poignets des enfants (à qui il était principalement destiné) pour rejoindre le monde des adultes. Pratiques, moins fragiles que les montres parées de bracelets en cuir ou en métal et souvent moins onéreuses, les bracelets de montres en matières plastiques sont particulièrement appréciés des sportifs et des personnalités plus extraverties qui peuvent jouer avec les teintes, les motifs et les modèles.
Le bracelet de montre en tissu
Moins couru que ses concurrents, le bracelet en tissu est particulièrement apprécié de la gente féminine pour son côté délicat et sophistiqué. Tout comme le cuir, il est important de choisir un bracelet de qualité pour assurer sa pérennité. Généralement solides et résistants à l’eau, ils peuvent néanmoins moins bien vieillir s’ils sont portés trop souvent (apparition de tâches, toile moins lisse etc…).
La forme du cadran
Si ce critère est avant tout une question de goût, certaines caractéristiques distinguent néanmoins les cadrans ronds, rectangulaires et carrés.
Le cadran rond
Il est le plus courant et le moins risqué. Souvent associé aux montres mécaniques, il porte en lui l’élégance et l’authenticité des montres d’antan. Le succès des montres Daniel Wellington l’a encore récemment prouvé.
Le cadran rectangulaire
Si les courbes ne vous inspirent pas, le cadran rectangulaire a encore toute sa place sur les poignets. Celui-ci reste néanmoins le plus souvent associé à la sobriété et au classicisme. Vous trouverez notamment de nombreux modèles de ce type chez Emporio Armani.
Le cadran carré
Plus rare que ses confrères, le cadran carré orne généralement les montres de petit calibre. Vous le trouverez plus généralement sur les poignets des femmes, plus délicats. Il a néanmoins réussi à percer chez la gent féminine comme masculine avec le retour des modèles vintage Casio, avec bracelet en métal et écran digital.
Quel diamètre pour quelle taille de poignet ?
Il est important de choisir une montre qui correspond à la taille de votre poignet. Si le vôtre est fin, évitez de choisir un cadran trop grand et trop imposant au risque de perdre en élégance. Si votre poignet est épais, un cadran trop petit perdra en cachet.
Il faut impérativement que votre montre soit plus ou moins proportionnelle à la taille de votre poignet.
Pour un tour de poignet en dessous de 15.5 cm, il est préférable de ne pas opter pour une montre ayant un diamètre supérieur à 40 mm.
Pour un tour de poignet au-dessus de 18 cm, le diamètre idéal serait entre 42 et 45mm.
Afin de connaitre votre tour de poignet, découvrez nos conseils dans notre guide des tailles.
